Édition numérique - Acadie Nouvelle

VOTRE TÉLÉ SUR LE NET

J’AI VU POUR VOUS

MCCARTNEY 3, 2, 1 PATRICE CÔTÉ

patrice.cote@acadienouvelle.com

(Disney+)

Cette série de six interviews d’une durée d’une demi-heure chacune entre le producteur Rick Rubin et Paul McCartney, produite par Hulu, est disponible au Canada sur Disney+ par le biais de son service Star. Tournée en noir et blanc, elle consiste en trois heures de discussion à bâtons rompus entre Rubin et l’ex-Beatles. Il y est question d’un paquet de sujets, mais l’essentiel porte sur la musique. On en apprend donc un peu sur la façon dont tel ou tel classique est venu au monde. Avertissement: de bonnes connaissances sur l’histoire moderne de la musique sont nécessaires pour bien apprécier cette série. Si vous ne pouvez pas distinguer George Harrison de John Lennon ou Eric Clapton, il vaudrait peut-être mieux passer votre tour. La série d’entrevues est dépourvue de tout cadre temporel, de sorte qu’on saute un peu partout dans le temps sans avertissement, ce qui m’a un peu déplu. Par contre, certaines conversations sont magnifiques et Rubin nous transporte au coeur de la naissance du rock n’roll tout en nous démontrant à quel point McCartney - qui ne sait ni lire ou écrire la musique - est un véritable génie. Je ne mentirai pas: certains moments m’ont donné la chair de poule. Un incontournable pour tous les musiciens, les fanatiques de Beatles et les amoureux de la musique.

(Netflix)

L’attente valait la peine puisque le troisième volet de la trilogie de films réalisés par Leigh Janiak est assurément le plus réussi. Cette oeuvre est la conclusion d’une saga de près de six heures qui raconte l’histoire d’un groupe d’adolescents qui tentent de mettre fin à une malédiction qui transforme, depuis trois siècles et demi, des citoyens de leur petite ville en tueurs de masse. À l’instar des deux volets précédents, la troisième partie regorge d’hommages à certains films d’horreur classiques (comme The Witch), mais son scénario a le mérite d’être beaucoup plus inspiré et recherché. On comprend enfin d’où provient la malédiction et nous sommes témoins des efforts d’un petit quatuor de citoyens qui tentent d’y mettre un frein. Ce troisième film est aussi le plus sérieux du lot, ses deux prédécesseurs faisant à l’occasion dans l’humour, un peu comme le classique

(1996). Dans l’ensemble, Janiak ne réinvente rien et ses lacunes en matière de direction sont évidentes, mais j’avoue avoir été charmé par le concept de découvrir un nouveau film d’horreur chaque vendredi pendant trois semaines consécutives.

FEAR STREET PART 3: 1666 (4/5) (3,5/5)

CARRIÈRES

fr-ca

2021-07-24T07:00:00.0000000Z

2021-07-24T07:00:00.0000000Z

https://numerique.acadienouvelle.com/article/281861531531006

Acadie Media