Édition numérique - Acadie Nouvelle

SOULAGEMENT ET PRUDENCE À LA FRONTIÈRE

Bobby Therrien bobby.therrien@acadienouvelle.com

Le récent assouplissement des consignes du gouvernement du Canada pour les gens qui font de courts séjours aux États-Unis a été généralement bien accueilli dans la région du Madawaska. Certains intervenants prient toutefois les gens de faire preuve de prudence.

Depuis le 30 novembre, les voyageurs pleinement vaccinés qui désirent entrer au Canada par voie aérienne ou terrestre n’auront pas à subir un test de dépistage moléculaire pour des séjours de 72 heures et moins.

Le fait de devoir passer ce test, qui pouvait coûter jusqu’à 200$ par personne, en a découragé plus d’un à traverser la frontière lors de son ouverture, au début du mois de novembre.

Dorénavant, les gens qui désirent traverser la frontière sans trop de soucis doivent s’inscrire par l’entremise de l’application en ligne ArriveCAN et y téléverser une preuve de vaccination.

Ceux qui n’ont pas de téléphone intelligent peuvent aussi imprimer leur formulaire et l’avoir en main lorsqu’ils traversent la frontière.

Cet allègement des consignes semble déjà avoir eu certains effets sur l’augmentation de visiteurs à la frontière. Alors que l’ouverture officielle de la frontière, le 8 novembre dernier, n’a eu que peu d’effets, on pouvait apercevoir un peu plus de voitures au poste frontalier d’Edmundston, le 1er décembre.

Martine Caron et Chantal Dufour se sont rendues aux États-Unis cette semaine. Les deux femmes estiment que leur séjour s’est bien déroulé, même lorsqu’il a été temps de revenir au pays.

«Si tu as bien rempli ArriveCAN et que tu as ton passeport et ta preuve vaccinale, ce n’est pas plus long qu’avant la pandémie», a mentionné Mme Dufour.

«Les douaniers nous ont demandé des informations pour être sûrs que l’on n’aurait pas de problèmes en revenant (...) Ç’a été un peu plus long en revenant, mais on comprend que c’est nouveau tout ça pour les douaniers», a indiqué Mme Caron.

Le député fédéral de la circonscription Madawaska-Restigouche, René Arseneault, s’est dit satisfait que ses requêtes, et celles d’autres députés, aient incité le Canada à retirer l’exigence du test PCR.

«Quand on sait qu’un fort pourcentage de gens qui se rendent aux États-Unis y vont pour de courts séjours de moins de 24 heures, le fait d’imposer un test de dépistage était peut-être de trop. Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que le Madawaska dans l’équation. Avec les États-Unis, nous partageons tout de même la plus longue frontière terrestre.»

De son côté, le maire de la Communauté rurale de Haut-Madawaska, Jean-Pierre Ouellet, attendait avec impatience le jour où le gouvernement fédéral allait abandonner l’idée du test moléculaire pour des voyages de quelques heures.

«Je crois que les tests étaient plus ou moins valables, car ils pouvaient être faits avant le départ, ce qui omet le fait que la personne aurait pu être contaminée aux États-Unis. Ceci étant dit, c’est une excellente nouvelle pour les familles et l’économie.» ■

LA UNE

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2021-12-02T08:00:00.0000000Z

2021-12-02T08:00:00.0000000Z

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