Interrogés par l’Acadie Nouvelle à propos des demandes des producteurs, les ministères impliqués (Ressources naturelles et du Développement de l’énergie, mais aussi Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches) sont demeurés plutôt vagues. «On est très heureux de voir que l’industrie acéricole continue de croître au Nouveau-Brunswick. Il est clair que nous sommes sur la bonne voie. En consultant l’industrie acéricole, les groupes de conservation et les titulaires de droits, nous en savons plus sur les ressources disponibles et les possibilités qui existent pour accroître la production», a écrit un porte-parole

On soutient par ailleurs que lors de la prise de décisions concernant l’accès aux ressources de la Couronne, la valeur à long terme pour le public est étudiée en profondeur.

«On a reçu un plan d’expansion et nous l’évaluons par rapport à toutes les autres utilisations possibles des terres, comme nous le faisons pour toute demande. Nous travaillons à l’avancement de ce dossier qui comprendra une consultation avec les Premières Nations et d’autres discussions avec l’industrie», ajoute-t-on, sans toutefois se compromettre sur une volonté d’accroître les allocations ni sur échéancier pour en venir à une décision.

On ne précise pas non plus les raisons qui font en sorte que les demandes des acériculteurs traînent en longueur. - JFB