Dû moins suffisamment pour que le Réseau de santé Vitalité mette fin, en début de semaine, à l’avis d’éviter tant que possible le service d’urgence de cet établissement.

Au cours de la fin de semaine, les services de soins intensifs et d’urgence ont été combinés de sorte à maintenir l’offre de soins critiques aux patients et, par le fait même, éviter une rupture de service dans l’un ou l’autre de ces départements.

On demandait ainsi aux gens de la région d’éviter de fréquenter l’urgence de l’hôpital à moins qu’ils jugent leur état de santé critique, sous peine d’être dirigés vers un autre établissement de santé ou encore priés de revenir plus tard.

Afin d’alléger l’Unité des soins intensifs, des patients ont été transférés à l’intérieur d’autres établissements du réseau. Plus précisément, on confirme que trois patients des soins intensifs ont été transférés vers l’Hôpital régional d’Edmundston vendredi, et que deux autres ont été déplacés vers le service d’urgence de l’HRC au cours de la fin de semaine. Ces mouvements de patients auraient ainsi contribué à maintenir les soins critiques dans l’établissement.

Dans une note envoyée à l’Acadie Nouvelle, le Réseau de santé Vitalité a confirmé que la situation a depuis pris du mieux.

Ainsi, l’Unité des soins intensifs de l’HRC accueille à nouveau des patients depuis lundi. Le Réseau dit évaluer la situation en personnel de façon continue afin d’éviter les ruptures de service.

«Tous les efforts possibles sont déployés pour maintenir la qualité des soins malgré cette situation difficile», soutient Sharon Smyth-Okana, vice-présidente aux Services cliniques.

Celle-ci a par ailleurs tenu à remercier la population de la région du Restigouche pour sa collaboration et avoir répondu à l’appel afin d’alléger l’achalandage au Service d’urgence de l’HRC au cours de la fin de semaine.

À l’instar de nombreux autres établissements de santé du Réseau de santé Vitalité, l’Hôpital régional de Campbellton fait face depuis plusieurs mois à un manque de ressources humaines, notamment en matière d’infirmières. Cette situation survient à l’aube de la saison estivale, historiquement encore plus problématique avec l’ajout des périodes de vacances. ■