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Une problématique difficile à régler

Même s’il souhaite que son programme de prévention ait permis d’éviter quelques incidents malheureux, Pierre Schelling reconnaît qu’il existe encore beaucoup trop de cas de morsures d’animaux dans la région du Madawaska, tout comme dans le reste du Canada. «On le répète un peu partout alors, à la longue, on espère que l’on aura moins d’incidents. Les enfants se font peut-être mordre moins sévèrement, mais il reste encore plusieurs cas de morsures.» M. Schelling croit également que la COVID-19 et les périodes répétitives de confinement ont fait en sorte que certains chiens ont connu une période de socialisation plus difficile ce qui s’est traduit par une réactivité plus intense aux divers stimulus.

«Le chien est moins sociable, car il n’a pas vu grand-chose. C’est venu ajouter au problème de société.»

Mais le problème ne date évidemment pas d’hier.

«Ça fait 40 ans que je fais de la sensibilisation que ce soit auprès des enfants ou dans le cadre de mon travail, mais il y a toujours eu une problématique.»

Dans d’autres cas, le défi est de sensibiliser les propriétaires à prendre des mesures pour éviter ce type d’incidents.

«Il manque de responsabilisation chez certains propriétaires de chien. Toutefois, lorsqu’une situation de la sorte se produit et que l’on va voir les propriétaires, dans la majeure partie des cas, ils vont s’excuser et nous demander ce qu’ils peuvent faire pour aider. Mais il y en a toujours qui n’aiment pas qu’on leur donne des conseils. C’est parfois même plus compliqué de dire à un adulte quoi faire qu’à un enfant.»

«En Belgique, par exemple, il faut avoir un permis pour posséder un chien. Ici, on est loin de ça. Dans le fond, ça nous prendrait ça, car il y a beaucoup de gens qui élèvent leurs animaux tout croche et ça cause des incidents malheureux.» - BT

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2022-06-28T07:00:00.0000000Z

2022-06-28T07:00:00.0000000Z

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