Édition numérique - Acadie Nouvelle

La musique traditionnelle à la sauce lumineuse des Fireflies

Sylvie Mousseau sylvie.mousseau@acadienouvelle.com @SylvieMousseau1

Donnant un grand coup de fraîcheur à la tradition, Les Fireflies lance un deuxième album Day by Day qui propose de vivre au jour le jour et de ne jamais se décourager devant l’adversité. Les trois violonistes du sud-est du NouveauBrunswick ont concocté une nouvelle collection de chants, de gigues et de folklores aux couleurs irlandaises, écossaises, acadiennes et celtiques.

En 2018, Christine Melanson, Louise Vautour et Samantha Robichaud ont décidé de réunir leur amour du violon et de la chanson pour fonder un trio lumineux.

Trois ans après la sortie de leur premier album éponyme, les lucioles reviennent en force avec un deuxième opus Day by Day qui témoigne de l’évolution du groupe et d’une certaine maturité.

Comme l’explique Christine Melanson, en trois ans, elles ont développé une grande complicité, se faisant davantage confiance tout en osant aller plus loin dans les orchestrations et les techniques de violon.

«On a découvert en jouant ensemble et en créant, les grandes forces de chacune, mais on essaie aussi de se donner des défis, et ce, même dans les styles de chacune. […] Nous avons nos propres styles, mais le mélange de tout ça donne le son des Fireflies», a commenté Louise Vautour.

En étant trois violonistes, elles doivent à chaque chanson réinventer leur rôle.

Tout comme Louise Vautour, Christine Melanson se sent fière de jouer du violon, un instrument très versatile et parmi les plus anciens.

Âgées dans la vingtaine et la trentaine, les trois artistes baignent dans la musique traditionnelle depuis l’enfance.

«C’est quelque chose qui répond à un besoin primal que j’ai de jouer ce genre de musique parce que ça date de quand j’étais une toute petite enfant. Pour moi, faire des arrangements pour des tounes traditionnelles ou des compositions modernes, c’est le même processus», a poursuivi Christine Melanson qui évolue aussi au sein du groupe La Virée en plus de son projet solo.

À ses yeux, il n’y a rien d’archaïque dans le traditionnel. C’est un style qui leur est naturel transmis par leurs parents, grandsparents, de génération en génération. Louise Vautour raconte que lorsqu’elle était jeune, il y avait peu de femmes violonistes. C’est Natalie MacMaster dans les années 1990 qui lui a en quelque sorte montré le chemin.

Elles veulent créer une musique qui leur ressemble. Louise Vautour précise qu’elles ne cherchent pas nécessairement à avoir un son moderne, mais à repousser leurs limites et expérimenter des sonorités et des arrangements. ■

«Y a pas beaucoup de technologie qui n’a pas changé depuis les années 1600. Je suis fière et contente d’avoir commencé à jouer à l’âge de 4 ans.»

ARTS ET SPECTACLES

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2022-06-28T07:00:00.0000000Z

2022-06-28T07:00:00.0000000Z

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