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Écrasante majorité pour la CAQ de François Legault

François Legault a obtenu ce qu’il voulait: un mandat fort de la population pour avoir les coudées franches à l’Assemblée nationale et augmenter son rapport de forces avec Ottawa.

Jocelyne Richer

Dès la fermeture des bureaux de scrutin, lundi soir, la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault se dirigeait vers une victoire décisive, un véritable balayage confirmé en quelques minutes à travers le Québec.

M. Legault obtient donc un deuxième mandat et dirigera un gouvernement majoritaire, avec une équipe encore plus imposante que lors du premier mandat.

Les maisons de sondage avaient vu juste. Du début à la fin de la campagne, tous les sondages donnaient une confortable avance de 20 à 25 points à la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault, ayant toujours eu une avance quasi insurmontable avec au moins 38% d’appui de la population.

Au moment de mettre sous presse, la CAQ avait remporté ou était en avance dans 94 circonscriptions, contre 18 pour le Parti libéral, 11 pour Québec solidaire, 2 pour le Parti québécois et aucun pour le Parti conservateur.

Il s’agit pour M. Legault et la CAQ d’une victoire éclatante, voire écrasante, laissant des miettes à se partager entre les quatre principaux partis d’opposition.

Il faut remonter à 1973 pour voir un scénario de cette ampleur, quand le chef libéral et premier ministre sortant Robert Bourassa avait fait élire 102 députés sur 110. Il avait perdu le pouvoir aux mains du Parti québécois trois ans plus tard.

Le chiffre magique à atteindre pour former un gouvernement majoritaire est de 63 sièges.

Au moment de la dissolution de la Chambre, la CAQ comptait 76 députés, tandis que l’opposition officielle formée par le Parti libéral du Québec (PLQ) et dirigée par Dominique Anglade, seule femme dans la course, avait 27 sièges, Québec solidaire (QS), dirigé par le co-porte-parole Gabriel Nadeau-Dubois,10 sièges, le Parti québécois (PQ), sept sièges, et le Parti conservateur du Québec (PCQ), un siège. On comptait quatre députés indépendants.

Deux des cinq chefs cherchaient à se faire élire pour la première fois à l’Assemblée nationale: le péquiste Paul St-Pierre Plamondon, dans Camille-Laurin (auparavant Bourget), à Montréal, et le conservateur Éric Duhaime, dans Chauveau, une circonscription au nord de Québec.

Si Dominique Anglade et Gabriel NadeauDubois ont été élus dans leur circonscription, ça n’a pas été le cas pour Éric Duhaime. Paul St-Pierre Plamondon était en difficulté au moment de mettre sous presse.

Dans les circonscriptions voisines du Nouveau-Brunswick, Amélie Dionne, de la CAQ, l’a facilement emporté dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, alors que Catherine Blouin, aussi de la CAQ, a fait de même dans Bonaventure.

Au total, quelque 6 281 942 électeurs étaient appelés à choisir leurs 125 députés. La campagne électorale avait été déclenchée le 28 août. Un électeur sur quatre (24,4%) a choisi de voter par anticipation, la semaine dernière. ■

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2022-10-04T07:00:00.0000000Z

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