Je n’oublierai jamais le très regretté Normand Schofield quand il dirigeait l’école régionale de Baie Sainte-Anne.

Comme bien d’autres personnes qui l’ont connu, je voyais en lui un être rempli d’intelligence, de sagesse et de sincérité. Vraiment, dans mon coeur, je voyais en lui le roi Salomon de l’Acadie!

Par exemple, si j’avais à présenter un projet éducatif ou administratif difficile à vendre à l’ensemble des directeurs, je le consultais assez souvent sachant d’avance que j’obtiendrais de lui une réaction sincère, honnête et solide.

Un bon jour, avec l’honnêteté habituelle que je voyais chez lui, il m’a énoncé cet élément de sagesse. Il m’a simplement dit de soumettre mon projet au groupe.

S’il est accepté, c’est un bon projet. Si le contraire survient, il m’a dit d’oublier le tout.

Tout cela pour dire aux responsables du gouvernement provincial le même message que me donnait M. Schofield. De toute évidence, la récente réforme éducative au Nouveau-Brunswick ne rencontre nullement l’assentiment de la population.

Il en est de même à Neguac en ce qui a trait à la fermeture brutale et inhumaine des deux centres de logements pour les personnes âgées.

■