Même si les victoires se font toujours rares pour l’équipe de volleyball des Aigles Bleues de l’Université de Moncton (2-11), des lueurs d’espoir pointent tout de même à l’horizon. Les filles de Joline Richard conservent même une très mince chance d’obtenir leur billet pour les séries d’après saison du Sport universitaire de l’Atlantique (SUA).

Denis Savard

Ce sont des filles de bonne humeur qui participaient à l’entraînement des Aigles jeudi, malgré la défaite de la veille (3-1) contre les Axewomen de l’Université Acadia et le long voyage de retour de Wolfeville.

S’il s’agissait d’un entraînement coeur était tout de même au travail.

«Nous avons une équipe qui travaille vraiment fort. Nos filles n’abandonnent jamais. Elles donnent leur 110% à tous les matchs. Elles sont vraiment présentes», assure Joline Richard, qui en est à sa deuxième saison à la barre de l’équipe.

Lors du match de mercredi, léger, les le

Aigles ont su soutirer un set à leur adversaire, comme quoi elles ne sont pas complètement dominées.

«Nous avons rehaussé notre niveau de jeu depuis l’an dernier, assure Richard. Ça ne paraît peut-être pas encore dans les résultats, mais ceux et celles qui ont vu nos matchs savent comment nous travaillons fort et comment nous sommes présents à chaque rencontre. Je suis vraiment fière de mon groupe.»

Avant la pause des Fêtes, les Aigles ont aussi bien fait au tournoi de la ligue présenté à St. John’s, en remportant deux victoires consécutives, contre les Sea-Hawks (0-11) de l’Université Memorial (3 à 0) et contre ces mêmes Axewomen (9-3) (3 à 2).

Sises confortablement à la cinquième et avant-dernière place au classement de SUA, les Aigles Bleues sont à 10 points du 4e rang, le dernier disponible pour les séries d’après saison. La barre est haute - très haute même -, mais Joline et sa troupe n’ont pas jeté l’éponge pour autant.

«Tous les prochains matchs sont importants pour nous. C’est certain que si nous pouvons aller chercher ces victoires, nous les prendrons», explique-t-elle en évitant de s’avancer davantage sur des pronostics.

Qu’elles ses joueuses se qualifient ou non pour les séries, Joline Richard est tout de même fier du chemin parcouru par son équipe. C’est une équipe encore jeune qui progresse constamment.

«Le groupe semble nous faire confiance. Elles sont très engagées. C’est quelque chose qui me tient à coeur. Nous pouvons d’ailleurs le voir: beaucoup de nos spectateurs nous parlent de l’énergie de l’équipe qui jaillit lors des matchs.»

Malgré les résultats, les partisans remplissent régulièrement les 300 quelques sièges du Ceps.

«Avec les partisans qui se mettent dans la partie, ça crée une atmosphère survoltée», assure Richard en gesticulant vers les gradins qui surplombent le terrain.

Les Aigles Bleues ont sept rencontres à jouer d’ici la fin de la saison. Trois de ses matchs se tiendront à Terre-Neuve contre les Sea-Hawks.

«Nous avons de grosses équipes au calendrier. Nous avons rencontré toutes ces équipes avant Noël, mais cette fois, nous avons autre chose à leur offrir, averti Richard. Nous améliorons notre jeu tous les jours.»

Les Aigles Bleues reprennent la route samedi vers Fredericton, où elles rencontreront les Reds de UNB (7-7), à partir de 19h. ■