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L’hiver a malmené de nombreuses routes

Hautes-Terres couvre un large territoire et possède un important réseau routier, a rappelé le maire Denis Landry, mais la responsabilité des chemins ruraux, une question qui a particulièrement occupé Tracadie l’an passé, ne l’inquiète nullement.

Naguère ministre des Transports, il ne souhaite pas se voir condamné un jour à entretenir la totalité des routes de la municipalité.

«Jamais de la vie je ne vais prendre les routes», a-t-il répété. À son avis, les coûts de construction sont tout simplement trop élevés.

Sinon, cette année les choses iront comme prévu.

Dans les quartiers de Saint-Isidore et Paquetville, les contrats d’entretien hivernal resteront l’affaire de la municipalité, alors que dans les DSL, le ministère des Transports et de l’Infrastructure (MTI) continuera d’entretenir et de déblayer les chemins.

Cependant il aurait été difficile pour M. Landry, pendant l’entrevue, de ne pas toucher un mot des nids-de-poule. L’hiver qui vient de se terminer a malmené de nombreuses routes.

«J’aimerais que ça commence aujourd’hui! (la réparation des nids-de-poule par le ministère)», s’est-il exclamé. Il a par la suite fait remarquer que MTI manque peutêtre de ressources, parce qu’à tous les ans des réparations sont faites tardivement, en août et en septembre.

En attendant, la municipalité aura elle aussi du pain sur la planche au cours des prochaines semaines.

Le chemin Mallais, à Duguayville, fera l’objet de réparations majeures cette année, de même que le chemin Nicolas, à Hacheyville, a indiqué M. Landry.

«La route 135, devant l’édifice municipal de Paquetville... dès que le printemps sera vraiment arrivé, on va la réparer le plus vite possible.»

Les chemins Savoie et Val-Doucet ont aussi été lourdement endommagés, a-t-il noté.

Les considérez-vous comme des priorités?

«Ce sont des priorités pour le conseil!», a rétorqué M. Landry, du tac au tac. Dans la région de Val-Doucet, les camions chargés de bois ont constamment roulé, cet hiver, a repris M. Landry.

Renvoyant à l’équivalent français du mot «cheapseal» (pierres bitumées concassées) pour qualifier l’état de la route, il a ajouté: «Le chemin, il n’est pas concassé... il est cassé!» - BH

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2023-04-01T07:00:00.0000000Z

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