Plusieurs autres facteurs
D’autres facteurs contribuent également à cette situation. D’après France Bossé, les familles vont parfois déménager dans de plus grands centres, car les parents souhaitent trouver un emploi qui cadre davantage avec leurs domaines d’études. Dans le cas d’immigrants allophones ayant le statut de réfugiés, par exemple, elle indique qu’ils ne restent pas très longtemps dans la communauté, car ils préfèrent se diriger vers les grands centres lorsqu’ils en ont les moyens.
Dans d’autres cas, c’est une question de logement. Selon Érika Martin, les nouveaux arrivants vont avoir tendance à changer de logement à quelques reprises avant de trouver une résidence permanente.
Elle explique qu’au lieu de prendre le risque que leur enfant doive changer d’école trop souvent, ils vont simplement les inscrire à l’une des deux écoles anglophones de la région (Saint Mary’s Academy à Edmundston et John Caldwell à Grand-Sault). De cette façon, cela leur assure que leur enfant n’aura pas à se déplacer dans l’un ou l’autre des 18 établissements scolaires du DSFNO qui couvrent tous leur petit territoire respectif.
Mme Martin soutient toutefois qu’il s’agit d’un défi provincial. Selon des données qu’elle a obtenues du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, 20% des enfants admissibles à de l’éducation en français ne fréquentent pas un établissement francophone. Cela représente environ 2700 élèves.
«Je ne connais pas le nombre dans la région (...) Je pense que les données parlent, c’est un défi provincial.»
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2023-11-20T08:00:00.0000000Z
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