Depuis plusieurs mois, Hautes-Terres attend que Fredericton achève la transaction. Mardi soir, durant l’assemblée ordinaire de la municipalité, cette question a suscité des commentaires, autant du conseil que du public.

Fermée depuis 2016, l’école La Rencontre n’est plus qu’une coquille vide. Les gens du coin auraient cependant une bonne idée de ce qu’il faut en faire.

Selon Marcelle Lanteigne, qui habite à Saint-Sauveur, c’est devenu un besoin criant.

«À Saint-Sauveur, passez les maisons et tous vous diront: «on veut un dépanneur». Ça fait trois ans qu’on va chercher une pinte de lait à Allardville ou qu’on descend à Saint-Isidore pour acheter un pain. Ça commence à être lourd. On veut un dépanneur.»

Un autre résident a entendu dire que des intérêts privés pourraient être tentés par l’aventure. Mais auparavant, la municipalité doit presser le gouvernement à lui céder l’école.

«Je suggérais que l’on continue la pression parce qu’on a hâte que ce soit réglé et vous savez pourquoi: on n’a plus de dépanneur.»

Un autre résident des Hautes-Terres connaîtrait même une personne prête à ouvrir un tel commerce.

«On a quelqu’un qui est vraiment intéressé de faire de quoi avec l’école. C’est quelqu’un qui a fait ses preuves. On aimerait que ça aille de l’avant.»

Le conseiller Danny Comeau, qui s’intéresse à la question, a indiqué qu’un sondage mené dans les réseaux sociaux tendrait à confirmer ce que désire la population locale.

«On dit que l’école est le coeur d’une communauté. Je dirais qu’à ce stade-ci, pour nous autres, un dépanneur serait le coeur de la communauté [...] J’ai vu un petit sondage sur les réseaux sociaux. Au moins 75 à 80 personnes ont exprimé leur intérêt pour un dépanneur.»

Quelques années passées, un incendie a ravagé l’unique dépanneur de Saint-Sauveur. Aujourd’hui, l’ancienne école pourrait servir à combler ce vide.