L’agriculture au programme à l’école secondaire de Tracadie
Les élèves de l’école polyvalente W.-A. Losier de Tracadie ont participé jeudi à la toute première exposition éducative pensezAGRI en français au Nouveau-Brunswick.
Mario Tardif mario.tardif@acadienouvelle.com
L’événement avait pour but d’exposer les jeunes aux secteurs d’agriculture, d’aquaculture et agro-alimentaire afin d’en considérer les possibilités de carrières.
C’est dans cette optique que les organisations et les entreprises de la région opérant dans ces secteurs étaient invitées à prendre part à l’événement.
L’exposition a ainsi offert aux élèves l’occasion d’interagir avec des professionnels oeuvrant dans le domaine et d’en apprendre davantage sur leur cheminement de carrière.
Le projet a été rendu possible grâce à la collaboration de l’équipe de l’école et l’organisme Agriculture en classe NB.
Marie-Pierre Hétu est enseignante au programme de Compétence pour réussir à l’école W.-A. Losier. Elle a contribué à la construction d’une serre à l’extérieur de l’école au cours de l’été.
«On avait déjà un jardin communautaire. Les élèves sont impliqués dans le jardin. On fait les semis en classe aussi pour transplanter au jardin», expose-t-elle.
Aussitôt qu’il y a des projets en lien avec l’environnement ou l’agriculture à l’école, ces projets retombent sur son bureau. Lorsque Agriculture en classe NB a approché l’école pour organiser l’activité de jeudi, l’enseignante s’est occupée de la préparation.
Elle croit en l’importance d’une relève en agriculture.
«On l’a vu avec la pandémie. Tout ce qui est sécurité alimentaire, si moindrement les approvisionnements de l’extérieur sont coupés, on est mal pris. Il va falloir apprendre à se nourrir par nous-mêmes», exprime-t-elle.
Elle remarque que l’industrie agricole a énormément besoin de travailleurs.
«Surtout dans la Péninsule, tout de suite, il y a vraiment un bel engouement pour les plus petits fermiers.»
Parmi ceux-ci, on compte le projet d’Alexis Légère. Ce maraîcher chez Les Racines Légère cultive dans une superficie d’un demi-acre sur le terrain de l’école Marguerite-Bourgeoys de Caraquet.
«Contrairement à ce que le monde pense, tu n’es pas obligé d’avoir une si grande superficie que ça pour bien en vivre», mentionne-t-il.
«Je produis des légumes que je fournis à la cafétéria en échange de l’utilisation du terrain, et je vends au grand public aussi.»
Les élèves font partie du projet. «J’essaie de les impliquer dans tout le processus.»
Alexis Légère était à l’école W.-A. Losier jeudi parmi d’autres exposants pour présenter les produits qu’il transforment, dont ses gelées de piments ou oignons et quelques salsa.
Marie-Pierre Hétu croit que le domaine agricole est en expansion. «C’est tout nouveau pour eux aussi, dit-elle au sujet des élèves. Il y en a peut-être qui seraient intéressés à conduire la machinerie.»
Tommy Lebouthillier, qui fréquente W.-A. Losier, ne ferme pas la porte à cette possibilité. «Ça dépend de laquelle», émetil. L’élève compte parmi l’équipe de MariePierre Hétu qui travaille dans le jardin communautaire. ■
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2023-11-18T08:00:00.0000000Z
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