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Sept ans de prison pour un ancien propriétaire de zoo qui a abusé de nombreux mineurs

Michael Sorenson passera les sept prochaines années à l’ombre après avoir reconnu sa culpabilité à de nombreux crimes sexuels impliquant au moins une vingtaine de mineurs.

Le juge Scott Brittain s’est rangé derrière la recommandation conjointe des avocats de la défense et de la Couronne avant de prononcer la sentence vendredi en Cour provinciale à Fredericton. L’accusé, qui est âgé de 40 ans, avait plaidé coupable en février à une longue liste d’infractions à caractère sexuel sur de jeunes hommes âgés de 14 à 18 ans. Les faits reprochés à l’individu de Noonan incluent des agressions sexuelles, des attouchements sexuels, de l’incitation à des contacts sexuels, de l’exploitation sexuelle, la production et possession de pornographie juvénile et des actes de voyeurisme.

La GRC a déclaré que neuf chefs d’accusation initialement déposés avaient été abandonnés au fil des procédures judiciaires.

Le prédateur sexuel a commis ces gestes durant une période de plus d’une décennie, soit de 2008 à 2020, un peu partout à travers le Nouveau-Brunswick. Michael Sorenson a été arrêté en septembre 2021 à la suite d’une enquête du Groupe de lutte intégrée contre l’exploitation d’enfants sur internet de la GRC pour de possibles cas d’exploitation sexuelle qui a débuté en février 2019. Ce sont des renseignements provenant de cyberaide.ca, le site canadien de signalement des cas d’exploitation sexuelle d’enfants sur le web, qui ont mené au déclenchement de l’enquête par la GRC.

Selon la Couronne, l’individu aurait fait au moins 50 autres victimes qui n’ont pas participé à l’enquête policière.

Lors de son arrestation, la GRC avait indiqué que le délinquant sexuel était propriétaire d’un zoo pour enfants à Noonan jusqu’en 2020 et qu’il voyageait à travers la province pour assister à différents événements.

Outre son incarcération durant sept années, le juge Brittain a imposé à Michael Sorenson de soumettre un échantillon d’ADN et son inscription au registre national des délinquants sexuels pendant 20 ans après sa libération. Le juge a également ordonné l’interdiction de posséder des armes à feu et toute autre arme pendant 10 ans après sa libération, tout comme l’interdiction de contact avec les victimes dans cette affaire.

Il lui sera de plus interdit de se trouver dans tout lieu public tel un parc, une garderie, un terrain de jeu, une piscine ou une cour d’école où des mineurs peuvent être présents.

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