Vendredi, le maire des Hautes-Terres, Denis Landry, s’est entretenu avec l’Acadie Nouvelle. Il a expliqué que la préservation du terrain de jeu avait été à l’origine des démarches entreprises par la municipalité pour acquérir l’ancienne école. C’était, croyait-il, important pour les gens de Saint-Sauveur.

La réunion de mardi a donné un tout autre son de cloche. «L’intérêt, c’était de préserver le terrain de jeu. C’était ça notre priorité. Là, il semble, d’après les gens venus à l’assemblée de mardi, que la priorité aurait changé. En d’autres mots, ils connaissent quelqu’un qui serait prêt à faire commerce dans l’école, ce qui les accommoderait. Le terrain de jeu serait maintenant plus ou moins important.»

Durant la réunion, mardi, M. Landry a reconnu que l’intérêt pour l’école est d’autant plus grand, que la municipalité veut l’acheter pour la revendre.

«Il y a des personnes intéressées à l’acheter et à en prendre possession pour toutes sortes de projets», avait-il dit. Il avait aussi annoncé que la municipalité allait rencontrer l’un de ces investisseurs.

Vendredi, il a confirmé que la rencontre a été tenue et que le projet proposé était intéressant.

«Excellente rencontre; beau projet, mais ce qu’a demandé la personne qui est venue nous voir, c’est quand l’école sera officiellement à nous?»

M. Landry a d’autre part confirmé que le projet pourrait satisfaire les gens de l’endroit.

«C’est une personne potentiellement crédible qui veut acheter l’école, a-t-il ajouté. Et un dépanneur ferait partie de l’équation (du projet).»

Lorsque l’Acadie Nouvelle a signifié que l’école était un bâtiment de grande dimension, trop grand peut-être pour un commerce de quartier, il a indiqué que le projet aurait d’autres composantes.

«C’est peut-être gros pour un dépanneur, mais il n’y a rien qui dit que d’autre chose ne pourrait pas s’ajouter au dépanneur. Peut-être un genre de truck stop (halte routière), un dépanneur et des appartements.»

M. Landry a rapporté que «beaucoup de personnes» ont parlé de projets avec la municipalité. Il s’est cependant montré réaliste.

«Différentes personnes sont intéressées, mais quand viendra le temps d’investir, est-ce qu’elles en auront les moyens?»