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Des dizaines de milliers de visiteurs pour la 10e édition de l’Expo Tattoo de Moncton

Il y avait plus d’aiguilles au pouce carré que dans une réunion de dentistes, en fin de semaine, au Colisée de Moncton.

Stéphane Paquette stephane.paquette@acadienouvelle.com

De vendredi à dimanche, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé à la 10e édition de l’Expo Tattoo du Grand Moncton.

Plus de 133 artistes ont offert une démonstration de leur savoir-faire, créant des centaines de petites oeuvres d’art.

Dominique Basque, de Tracadie, travaillait sur la jambe gauche de Jessie-Lee Guignard.

Elle est dans le métier depuis seulement un an et demi.

«C’est mon copain qui m’a appris à tatouer. Je devais me diriger en réadaptation physique, mais finalement, il m’a fait entrer dans son monde et j’ai vraiment aimé ça plus que je pensais», raconte-t-elle.

«J’ai donc décidé de changer de branche complètement et de rester dans le tatouage. Je n’ai même pas l’impression de travailler. J’adore ce que je fais. On essaie de se démarquer parmi tant d’autres et de créer des oeuvres d’art.»

Elle a eu son premier tatouage à l’âge de 16 ans. «Je l’ai fait avec ma mère. C’est la seule façon que j’avais réussi à la convaincre de me laisser faire. On s’est fait faire un tatouage identique.»

Selon elle, cette forme d’art corporel est de plus en plus populaire.

«Je dirais que c’est maintenant plus rare de voir des jeunes non tatoués que des jeunes qui en ont au moins un. C’est quelque chose de très en demande, surtout dans le style que je fais (minimaliste), qui est un peu plus féminin.»

Jessie-Lee Guignard, de Bathurst, affichait un grand sourire malgré la douleur et les aiguilles.

«Mes deux amis sont des artistes qui sont ici et j’en profite pour me faire tatouer moi aussi», explique-t-elle.

Pour son tout dernier tatouage, elle a choisi un Mandala, qui est une sorte de motif floral.

Ses tatouages, c’est pour elle une belle façon de se démarquer, de se sentir unique.

«On a seulement un corps, aussi bien l’embellir et mettre des choses qu’on aime dessus.»

Elle a eu son premier tatouage à l’âge de 20 ans. En tout, il y a en a déjà plus d’une dizaine sur son corps.

«Ça faisait longtemps que je voulais le faire et j’ai finalement eu le courage d’y aller. Et une fois qu’on en fait un, on ne peut plus arrêter. C’est tout ou rien», rigole-t-elle.

«Éventuellement, j’aimerais avoir les deux jambes remplies et quelques-uns sur les bras. J’en veux plusieurs autres.»

Lisa Maillet voulait aussi ajouter à sa collection en fin de semaine.

«Je viens pas mal chaque année pour voir ce qui se passe», raconte la résidente de Richibucto Village.

«J’ai perdu le compte. Je dirais que j’en ai au moins une vingtaine.»

Elle se souvient très bien de son tout premier, une rose sur son poignet gauche à l’âge de 19 ans.

«Ça faisait longtemps que j’en voulais un, mais ma mère ne voulait jamais. J’ai donc dû attendre d’avoir 19 ans. Dès que j’ai eu ma fête, j’y suis allé et je n’ai pas encore arrêté», souligne-t-elle. ■

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2023-10-02T07:00:00.0000000Z

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