Un Républicain ultraconservateur entend obtenir la destitution de Kevin McCarthy
Le représentant républicain Matt Gaetz a déclaré dimanche qu’il tenterait de destituer le président de la Chambre, Kevin McCarthy, après que celui-ci s’est appuyé sur le soutien démocrate pour adopter une loi qui a évité une fermeture du gouvernement.
Kevin Freking
Matt Gaetz, un ennemi de longue date de M. McCarthy, a déclaré à The State of Union de CNN que M. McCarthy avait «violé de manière flagrante et substantielle» les accords qu’il avait conclus avec les républicains de la Chambre lorsqu’il s’était présenté à la présidence en janvier.
En conséquence, M. Gaetz a annoncé qu’il déposerait une «motion pour libérer le fauteuil», comme le permettent les règles de la Chambre.
Le principal intéressé n’a pas semblé intimidé par cette menace. «Ainsi soit-il. Finissons-en avec cela et commençons à gouverner», a déclaré M. McCarthy dans l’émission Face the Nation de CBS.
Aucun président de la Chambre n’a été démis de ses fonctions par une telle démarche. Des votes de procédure pourraient être proposés pour arrêter la motion ou pour déterminer si M. McCarthy, représentant républicain de Californie, doit rester président de la Chambre.
«Nous devons enlever le pansement, a déclaré M. Gaetz. Nous devons aller de l’avant avec un nouveau leadership qui peut être digne de confiance.»
M. McCarthy bénéficie du soutien d’une large majorité des républicains de la Chambre des représentants, mais il pourrait avoir besoin des voix de certains démocrates pour conserver son poste.
«La seule façon pour Kevin McCarthy de demeurer président de la Chambre à la fin de la semaine prochaine est que les démocrates le soutiennent», a déclaré M. Gaetz.
Le représentant de New York Mike Lawler a qualifié de «diatribe de la pensée délirante» le discours de M. Gaetz et a déclaré à l’émission This Week d’ABC que celui-ci agissait pour «des raisons personnelles et politiques».
Les règles de la Chambre permettent à n’importe quel législateur - démocrate ou républicain - de présenter une motion pour libérer le fauteuil, essentiellement une tentative d’évincer l’occupant de ce poste de direction par le biais d’une résolution privilégiée.
En janvier, M. McCarthy, dans l’espoir d’apaiser certains membres de l’extrême droite alors qu’il se battait pour obtenir leur vote pour le poste de président, a accepté de donner à seulement cinq membres républicains la possibilité de lancer un vote pour le destituer. Mais comme cela n’était pas suffisant pour ses détracteurs, il a accepté de réduire ce seuil à un - le système qui a toujours été la norme.
La dernière utilisation de ce mécanisme remonte à 2015. ■
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2023-10-02T07:00:00.0000000Z
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