La petite famille de Grande-Digue a beaucoup apprécié le spectacle.

«Ça fait un bout de temps que je regarde du basketball de la NCAA. C’était une belle opportunité de venir voir ça ici à Moncton. C’est la première fois qu’on a du basketball de ce calibre-là», explique Jérémie Caissie.

«Le niveau de jeu est excellent et le rythme est très rapide. C’est un très bon spectacle», ajoute celui qui est un partisan des Jayhawks de l’Université du Kansas.

Sa conjointe Émilie Savoie semblait aussi avoir beaucoup de plaisir.

«Ce que j’aime, c’est qu’il y a toujours beaucoup d’action. Les règles sont aussi faciles à suivre. On venait souvent voir le Magic de Moncton, mais là, c’est la première partie de Noé», souligne-t-elle.

«Il a l’air d’aimer ça. Il aime la musique et il tape des mains. Ça doit être bon signe!»

La compétition regroupait quatre formations de la Conférence Big South de la NCAA, soit les Bulldogs de Yale, les Red Raiders de Colgate, les Running Bulldogs de Gardner-Webb et les Wildcats de Weber State.

Le volet Prep School comprenait deux formations ontariennes (Orangeville et Scholastic Academy), les River Hawks de Rothesay Netherwood et l’équipe nationale U-19 de la République tchèque.

Clarence Robinson, de Riverview, était aussi un spectateur attentif, tout comme son fils Hoyt.

«Mes trois fils voulaient venir voir ça. Ils jouent tous au basketball», précise-t-il.

«Je n’arrêtais pas de le tanner pour qu’on vienne!», lance le jeu Hoyt en riant.

«C’est vraiment intéressant de voir ce niveau de basketball. Les gars donnent un très bon spectacle. Ce ne sont pas nécessairement les meilleures équipes de la NCAA, mais ce sont quand même des équipes qui jouent en première division», mentionne Clarence Robinson.

«J’aurais aimé voir plus de gens dans les gradins, mais c’est pas mal ce à quoi je m’attendais.»

UN APPUI INCROYABLE

Du côté des organisateurs, on se disait comblé par la réponse du grand public.

«L’appui des gens a été incroyable. Les gens sont vraiment sortis pour appuyer le basketball», avance le président de l’événement, Roberto Di Donato.

«Moncton n’est plus seulement une ville de hockey. Il y a de la place pour toutes sortes de sports», ajoute celui qui est aussi président de Basketball Moncton.

«Le basketball est de plus en plus populaire à Moncton. Nous avons plus de 850 membres dans notre association. Dans le Grand Moncton, il y a plus de 2500 enfants qui jouent au basket.»

L’entraîneur de l’équipe féminine des Trojans de Harrison Trimble s’est promené dans la foule pendant toute la fin de semaine et il a bien aimé ce qu’il a entendu.

«Tous les commentaires sont positifs. Les gens adorent leur expérience ici. C’est le plus haut niveau qu’ils n’ont jamais vu», souligne-t-il.

«Moi, ce qui me frappe, c’est l’intensité. Ces jeunes-là veulent gagner et c’est pour ça que toutes les parties sont vraiment serrées. Défensivement, ils travaillent vraiment fort pour aller chercher le ballon», ajoute le président.

«Plusieurs de ces jeunes vont jouer dans la NBA ou dans une autre ligue professionnelle dans quelques années.»

Le comité organisateur se lance déjà dans l’organisation de la seconde édition du Atlantic Slam, qui devrait avoir lieu en novembre 2024.

Roberto Di Donato ne veut pas regarder trop loin en avant, mais il croit que cet événement sera de retour pour au moins les quatre prochaines années. ■