Ce 60e anniversaire arrive par ailleurs dans une période où certaines instances politiques doutent de la pertinence d’avoir plusieurs aéroports dans le nord de la province, notamment en raison des difficultés financières que connaît l’aéroport de Bathurst.

«Je ne connais pas leur situation financière, mais une chose est certaine à mes yeux, il y a de la place pour tout le monde et aucun aéroport dans le nord - que ce soit le nôtre, celui de Bathurst, d’Edmundston ou de Pokemouche - ne devrait fermer ses portes. Avec nos besoins actuels en santé, on ne peut pas se permettre de fermer ces endroits. Sauver des vies, ça n’a pas de prix», estime M. Mann, pointant justement le record qui est sur le point d’être franchi à son aéroport touchant l’ambulance aérienne.

Loin d’être prêt à mettre les clés dans la porte, celui-ci se dit toutefois plus que disposé à travailler avec les aéroports voisins afin d’assurer la viabilité de tous. «Est-ce qu’on peut partager des services? Travailler ensemble pour faire baisser des coûts? Tout est possible et nous sommes très ouverts au dialogue. Mais pas question de fermer nos portes ou de devenir des joueurs de second ordre. Notre aéroport est trop important pour notre santé et notre économie. Notre infrastructure est là pour rester encore 60 autres années», mentionne-t-il.